La stratégie de Marine pour nos combats à venir...

Publié le par Arnaud Felentzer

Avec l’élection de Nicolas Sarkozy, le système a tiré sa dernière cartouche. Les assauts furieux du système que nous avons essuyés en juin dernier, nous ont certes fait reculer. Ils ne nous ont pas tué. Nous sommes encore vivants et bien vivants.
Ceux qui cèdent au pessimisme doivent garder en tête le précepte qu’un esprit brillant et une plume d’or rappelaient dans l’Avenir de l’Intelligence il y a cent deux ans « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ».

Le résultat d’Hénin Beaumont comme ceux renouvelés des partielles de Lens, de Boulogne, de Sannois, de Tomblaine, de St-Avold ou de Villemoble montrent que notre électorat nous garde sa confiance pour peu que nous sachions le mobiliser. Or, ces succès électoraux ont été obtenus dans des contextes politiques extrêmement difficiles sans le moindre reniement idéologique. Nous n’avons rien concédé, ni à nos adversaires ni au politiquement correct.

Sarkozy n’a pas convaincu, il a séduit. Il n’a pas transformé les électeurs nationaux en électeurs libéraux ou centristes ; il leur a fait croire qu’il était sur un positionnement national républicain. Les gens étaient d’accord avec Le Pen … ils ont donc voté Sarkozy. Les gens étaient favorables au changement alors, confortablement, ils ont voté en masse pour l’apparence du changement.


Tout cela démontre que la victoire électorale est possible même avec un Sarkozy surmédiatisé. Elle est affaire de technique et, bien sûr, de travail.


L’inexorable déclin de la sarkomania

Aujourd’hui la situation se clarifie. Le temps des incantations est terminé.
Celui de l’action se révèle d’une impitoyable cruauté : reniement sur la Turquie, relance de l’immigration économique, absence de maîtrise du regroupement familial, instauration d’une prime de retour de 3500 euros pour les couples clandestins expulsés, adoption de lois cosmétiques sur les récidivistes, soumissions aux squatteurs immigrés d’Aubervilliers, reniement sur la francophonie avec la honteuse ratification parlementaire du protocole de Londres, renoncement sur la réduction du nombre de fonctionnaires, effondrement de la croissance, report à 2012 de l’assainissement des finances publiques, poursuite des déficits, adoption par voie parlementaire du traité européen antisocial, prosternation coûteuse et indécente de la France aux pieds du dictateur ubuesque Kadhafi etc, etc…

Publié dans Politique nationale

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